Dans la tradition chamanique, le chamane est désigné par les esprits. On ne décide donc pas de devenir chamane.

En revanche on peut décider d'apprendre les outils chamaniques et devenir, avec une pratique régulière et un travail personnel sérieux, un praticien chamanique.

 

Quelques notions :

chamane : mot d’origine toungouse signifiant « celui qui sait » et « celui qui s’agite ». Ce mot se substitue souvent dans le langage courant à d'autres venant d'autres traditions ( Curandero, Medecine man, Angakok , Marakame etc...). Ces nombreuses pratiques à travers le monde partagent une trame commune que Mickael Harner a mis en évidence dans le core-shamanism.

 

 

Depuis l’apparition des premiers hommes, le chamane est le garant de l'équilibre au sein de la communauté et le gardien pragmatique et vigilant de l'harmonie entre l'Homme
et la Nature. Il œuvre à relier l'Homme à sa nature profonde et instinctuelle.



Dans la tradition chamanique, en effet, tout déséquilibre dans notre réalité matérielle trouve son origine dans les réalités plus subtiles.

Spécialiste des Etats Modifiés de Conscience (EMC), le chamane « voyage » entre ces réalités où il retrouve ses alliés,
esprits tutélaires qui le guident et lui transmettent leurs enseignements et fait le lien entre ces mondes :
il va accéder à la partie de nous se trouvant dans la dimension plus subtile et contribue à ramener l'équilibre, ici même, dans notre quotidien, dans la réalité ordinaire.
Pour cela, il peut être amené à extraire des énergies qui seraient venues nous perturber (extraction) ou bien, à l'inverse, à rapporter un « morceau de notre âme » qui aurait été égaré à la survenue d'un choc physique ou émotionnel (recouvrement), ou encore à guider les âmes « errantes » sur leur chemin (psychopompe).



 

 

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